Augmentez la sérotonine dans votre cerveau
La sérotonine est une hormone qu’on trouve un peu partout dans notre corps. En bon neurotransmetteur, elle assure la continuité de l’influx nerveux entre les neurones.
Elle permet de lutter contre divers troubles psychiques comme l’anxiété, le stress, la dépression ou encore l’agressivité. Son formidable pouvoir d’action sur les émotions, l’énergie et l’humeur lui vaut le surnom d’hormone du bonheur.
Et Si le taux de sérotonine dans le sang a souvent un caractère héréditaire, il est toutefois possible de l’influencer grâce à quelques gestes quotidiens. Voici le petit guide que vous attendiez : comment augmenter la sérotonine de manière naturelle ?
La sérotonine et l’alimentation ; Techniquement, la sérotonine n’est pas présente directement dans nos assiettes. Pas de panique ! La nourriture a quand même son rôle à jouer.
Comment Favoriser la synthèse, l’activation et la sécrétion de la sérotonine ?
De nombreux éléments nutritionnels ont cette capacité : Par ordre d’importance :
*Le tryptophane (et dans une moindre mesure, tous les autres acides aminés). Le tryptophane joue le rôle de précurseur métabolique de la sérotonine : il se transforme en hormone du bonheur, un peu comme la chenille se transforme en papillon, vous voyez ?
Plus scientifiquement, le tryptophane et les acides aminés, qui nous proviennent uniquement de l’alimentation, s’accumulent sagement jusqu’à être présents en quantités suffisantes dans l’hémostasie (sorte de réserve dans le cerveau).
Après quoi, ils passent de l’homéostasie au sang à travers la barrière hémato-encéphalique. C’est dans le sang qu’ils seront transformés en sérotonine.
On en trouve notamment dans les viandes (surtout blanches), œufs, céréales, légumes secs, bananes, prunes, figues, aubergines et produits laitiers. Précision importante : il supporte mal la chaleur, plus vos aliments sont cuits, moins il y aura de tryptophane dans votre assiette.
- Les vitamines B6, B9 et B12: Germe de blé, lentilles, pain complet, fruits de mer et abats débordent de vitamines B. Pour une touche de verdure : mâche, cresson ou pousses d’épinards.
- Le magnésium : Là encore, légumineuses et céréales complètes sont intéressantes, tout comme les fruits secs (noix, amandes, noisettes). Enfin, certaines eaux minérales sont particulièrement riches en magnésium, d’autres pas du tout, lisez les étiquettes !
Les glucides enfin, favorisent la sécrétion de sérotonine. On évitera de préférence les sucres rapides ainsi que tous les produits industriels et ultra raffinés (augmenter sa sérotonine au détriment de sa santé, ce n’est pas top).
Orientez-vous plutôt vers des pâtes complètes, du riz complet, ce genre de choses.
- L’importance des loisirs et petits plaisirs du quotidien: L’alimentation n’est pas la seule façon de booster sa sérotonine, voici quelques pratiques à intégrer dans votre mode de vie.
- La pratique d’un sport, quel qu’il soit !
On retrouve ici notre vieil ami le tryptophane. S’il est présent dans l’alimentation, la pratique d’une activité physique déclenche également sa production par notre corps.
La suite, vous la connaissez : le tryptophane devient sérotonine, la sérotonine égaie votre journée. La sensation de bien-être procurée s’étend plusieurs heures après la fin de l’effort.
Petite précision : le but de tout ça, c’est d’être heureux. Vous poussez à bout en pratiquant un sport inadapté à vos capacités, ou à une cadence trop élevée, aura un effet totalement contre productif.
Vous devez prendre du plaisir en le pratiquant et obtenir une satisfaction personnelle une fois l’effort terminé. Le but est tout simplement de vous dépenser, la performance physique n’a rien à voir avec ça.
Relaxation, méditation et massage : le plein de bonnes sensations:
Les massages détendent et réduisent ainsi la sécrétion de cortisol : hormone du stress. Or, cette hormone entre directement en conflit avec la sérotonine et inhibe en partie sa production.
La sérotonine peut être secrétée directement par l’organisme ou être le fruit de la transformation d’autres éléments. Dans les deux cas, il est possible d’agir pour stimuler le processus
Si l’alimentation est un excellent moyen d’agir dessus, elle ne doit pas tourner à l’obsession ! Le maître mot reste le plaisir : si vous aimez ce que vous mangez, ce que vous faites, ce que vous vivez, vous enclenchez la production de l’hormone du bonheur.