Éliminer l’alcool ! Voici des méthodes miracles pour sortir de la dépendance !


Éliminer l’alcool ! Voici des méthodes miracles pour sortir de la dépendance !

L’alcool est historiquement un fléau qui hante d’années en années tous les bilans interministériels de la sécurité routière.

Chez les jeunes, on estime que l’alcool est la cause principale dans 25% des accidents mortels en France (23,8% chez les 18-25 ans en 2014 et 27,2% chez les 25-44 ans en 2014).

Alors que de nombreuses légendes urbaines et idées reçues sont largement répandues autour de l’alcool au volant, il est temps pour nous de clarifier la situation en tentant de démêler le vrai du faux.

Votre difficulté vient du fait que vous ne parvenez pas à contrôler votre consommation d’alcool.

De ce fait, vous subissez davantage cette situation que vous ne la choisissez réellement.

Eliminer l’alcool dans le sang est une affaire de temps; Combien de temps faut-il attendre ?

Il faut bien prendre conscience que ces données sont des moyennes, la corpulence aura une incidence considérable quant à la concentration d’alcool dans le sang.

Par exemple, une femme de 50kg aura un taux d’alcool de 0,33g/L 1/2h après avoir bu un verre d’alcool contre un taux de 0,16g/L pour un homme de 90kg.

Un verre d’alcool représente en moyenne 0,2g d’alcool par litre de sang, il faut en moyenne 1h30 pour éliminer un verre d’alcool.

Il faudra parfois plus d’une nuit pour éliminer les verres pris à l’occasion d’une soirée trop arrosée, et il ne sera donc toujours pas possible de conduire au petit matin.

Le temps pour qu’un verre d’alcool soit ingéré dans l’organisme est de 30 minutes au maximum.

Manger vous permettra de retarder les effets de l’alcool tout en abaissant très légèrement le taux maximum, mais cela ne raccourcit en aucun cas le temps pour évacuer l’alcool.

Bien au contraire, les repas ralentissent le délai d’évacuation de l’alcool par l’organisme et le foie en particulier.

Alcool, des façons de décrocher seul :

Voici des conseils à mettre en pratique au quotidien, qui vous aideront à vous libérer de votre addiction à l'alcool.

Piochez dans cette liste selon ce que vous vous sentez capable de faire.

Faire un état des lieux :

Le plus simple est de noter dans un carnet ce qu’on boit vraiment.

Ce journal a deux bénéfices :on évalue la situation de manière objective…et on commence à la traiter.

« Vous pouvez aussi faire plusieurs colonnes et écrire à quoi vous pensiez avant de prendre un verre ou une cigarette, combien vous en avez pris, et ce que vous avez ressenti pendant et après », conseille Marie de Noailles, psychologue.

Repérer les situations à risque :

  • Identifiez avec précision quand vous buvez : à la maison, au travail, en pause, seul ou avec quelqu’un et qui, pendant quelle activité (en travaillant, en téléphonant...).
  • Puis, remplacez cette habitude. Certains vont faire un peu de sport de manière fractionnée, d’autres supprimer le café ou aller marcher cinq minutes après le repas, d’autres encore prendre un bain en rentrant du travail plutôt qu’un apéritif, faire du shopping quand ils n’ont pas le moral, lire s’ils s’ennuient… Chacun va puiser dans ses ressources personnelles.

Remettre en cause les idées reçues :

Contrairement à ce que l’on croit souvent, arrêter de boire rend la vie plus belle.

l’alcool, s’il peut avoir un effet antistress au début, il finit par déprimer quand on boit beaucoup et longtemps.

Lire les expériences d’autrui :

Vous vous dites que vous n’y arriverez jamais ?

Lire les expériences de ceux qui ont réussi à arrêter est alors très bénéfique, « en écoutant les similitudes et non les différences, insiste Marie de Noailles. En allant sur les forums de gens qui ont arrêté de boire ou de fumer, on se reconnaît souvent. Cela aide, donne du courage, on se sent moins seul, et on y trouve des conseils. »

Attendre 7 minutes avant de craquer :

« Le craving, c’est-à-dire le besoin impérieux de consommer, dure sur le plan neurologique sept minutes. Dépasser ce laps de temps permet d’éloigner l’envie immédiate », dit Marie de Noailles. Voire de l’oublier.

Tout est bon pour cela : boire un grand verre d’eau, aller chercher le courrier à la boîte aux lettres, jouer avec son chien, lancer un Solitaire sur son smartphone, vider un placard…

Oser refuser :

« Si vous ne consommez pas d’alcool lors d’un dîner, il va falloir vous défendre. Celui qui boit est normal, celui qui boit un peu trop est un bon vivant, celui qui ne boit pas est malade, avertit le Pr Lejoyeux.

Mieux vaut s’y préparer, et répéter : “Non merci, ce soir, je ne bois pas”, sans devoir se justifier et en donnant le moins d’explication possible.

S’appuyer sur ses amis :

« Voir quelqu’un qui va mieux angoisse ceux qui sont encore dans la dépendance, dit le Pr Lejoyeux. Il est préférable, pendant cette période, de voir des copains qui ne fument pas, ne boivent pas ou ne vous poussent pas. »

Écrire à son addiction :

Cher alcool… « Commencez votre lettre comme si vous écriviez à quelqu’un d’unique, et laissez vous portez par ce que vous ressentez, propose Marie de Noailles. En exprimant les choses sur un papier, vous combattez la partie irrationnelle de vous qui est tentée par le produit. »

Découvrir d’autres plaisirs et varier les plaisirs :

Pour vous changer les idées, soyez imaginatif et audacieux ! Gâtez-vous, offrez-vous par exemple une balade en bateau, programmez un cinéma ou un dîner sympa, repérez les effets sur votre vie sexuelle, vous êtes en train de revivre !

Se fixer un but atteignable :

Plus vous serez dans la réussite, plus vous croirez en vos capacités. Pour cela, il faut faire au plus facile : si vous préférez réduire votre consommation plutôt que de tout arrêter, eh bien, commencez par diminuer.

Une date vous aide, faites-le:

« C’est une affaire entre soi et soi », dit le Pr Lejoyeux. « C’est tout bête, mais ça marche, confirme Marie de Noailles. À la maison, achetez une seule bouteille et fixez-vous un objectif,

par exemple, qu’elle dure trois jours. Buvez chaque verre plus lentement, par petites gorgées… mais diminuer sur une période donnée peut calmer l’anxiété préalable au sevrage.

Alcool, tabac, drogues : êtes-vous prêt pour le changement ?

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