Voici ce que toute femme doit savoir sur le kyste ovarien !


Voici ce que toute femme doit savoir sur le kyste ovarien !

Petite grosseur anormale au niveau d’un ovaire, le kyste ovarien concerne moins de 10% des femmes.

Si dans la plupart des cas les kystes ovariens sont bénins et ne donnent aucun signe, parfois il est nécessaire de les enlever car ils sont trop gros ou nombreux.

Mais l’apparition de douleurs, saignements anormaux ou troubles digestifs peuvent aussi alerter et donner lieu à des complications, nécessitant souvent une intervention chirurgicale.

Le kyste ovarien, qu'est-ce que c'est ?

Le kyste ovarien correspond à un sac rempli de liquide qui se développe sur ou dans l'ovaire.

Les femmes sont nombreuses à souffrir au cours de leur existence d'un kyste ovarien. Les kystes ovariens, souvent indolores sont très fréquents et rarement graves.

La grande majorité des kystes ovariens sont dits fonctionnels et disparaissent avec le temps, sans traitement. Toutefois, certains kystes peuvent se rompre, se tordre, grossir beaucoup et entraîner des douleurs ou des complications.

Les ovaires se situent de part et d'autre de l'utérus. A chaque cycle menstruel, un ovule sort d’un follicule ovarien et se dirige vers les trompes de Fallope pour être fécondé.

Dans l’ovaire une fois l’ovule expulsé, se forme alors le corps jaune qui produit une grande quantité d’œstrogène et de progestérone en préparation de la conception.

Quels sont les symptômes d'un kyste ovarien ?

En cas de kyste ovarien, les symptômes qui doivent vous pousser à prendre rendez-vous auprès de votre médecin traitant ou de votre médecin gynécologue sont les suivants :

  • Une douleur au niveau du bas-ventre d'un seul côté – on parle de douleur latéralisée.
  • Une sensation de " pesanteur " au niveau du bas-ventre.
  • " Si la douleur est vraiment violente et aiguë, au niveau du bas-ventre et d'un seul côté, il peut s'agir d'une torsion d'annexe : c'est une urgence chirurgicale, il faut aller à l'hôpital ! " souligne le Dr. Berkane.
  • Un ventre gonflé, comme en cas de ballonnements : " ce symptôme, associé à la douleur latéralisée, peut révéler la présence d'un kyste cancéreux " ajoute la spécialiste.
  • Éventuellement des troubles urinaires (en cas de compression de la vessie) ou de la constipation (en cas de compression du rectum).

    C'est bon à savoir : les symptômes du cancer de l'ovaire associent des douleurs abdominales dans le bas ventre, des ballonnements, des troubles intestinaux, une impression de " gonflement " du bas-ventre, des troubles urinaires, des petits saignements vaginaux, des douleurs dans le dos ainsi qu'une fatigue persistante.

    Une dernière info ? " Au cours du premier trimestre de grossesse chez la femme enceinte, il n'est pas rare d'observer un petit kyste bénin au niveau de la région ovarienne " explique la gynécologue.

    La majorité des kystes ovariens sont bénins :

    Dans 90% des cas, les kystes ovariens sont dits "fonctionnels", c'est-à-dire liés au fonctionnement de l'ovaire.

    Ces kystes sont fréquents, surtout si vous prenez un traitement pour stimuler l'ovulation ou si vous n'êtes pas sous pilule contraceptive.

    Même s'ils sont douloureux, ils sont considérés comme bénins et ne nécessitent pas d'opération.

    Généralement, ils disparaissent en quelques mois. Mais s'ils surviennent fréquemment et vous gâchent la vie, le gynécologue peut vous proposer de prendre une pilule qui bloquera l'ovulation : la mise au repos des ovaires suffit souvent à résorber les kystes existants.

    Symptômes et douleurs :

    La présence de kystes ovariens se manifeste par des cycles menstruels longs et irréguliers.

    Des saignements en dehors des règles peuvent survenir.

    Les femmes peuvent aussi se plaindre d'une envie fréquente d'uriner si le kyste exerce une pression sur la vessie, ou rapporter des troubles digestifs si le kyste appuie sur l'intestin.

    Des douleurs dans le bas du ventre, notamment une pesanteur ressentie d'un seul côté, peuvent également apparaître.

    Des douleurs qui peuvent devenir beaucoup plus intenses et brutales si le kyste provoque une torsion de l'ovaire ou s'il se rompt.

    Comment traiter les kystes ovariens ?

    En dehors des interventions d'urgence liées à des symptômes douloureux ou des complications (torsion ou abcès), la cœlioscopie est "la méthode de prédilection".

    Cette technique chirurgicale permet d'observer l'intérieur de la cavité abdominopelvienne et d'intervenir sur les organes. Elle ne nécessite que de toutes petites incisions. La période de convalescence est ensuite plus courte.

    La chirurgie est réservée aux kystes organiques ou aux kystes fonctionnels douloureux et/ou volumineux. L'ablation de l'ovaire seul (ovariectomie) ou avec la trompe (annexectomie) s'impose dans le cas d'une tumeur où la seule ablation du kyste (kystectomie) ne peut suffire.

    Mais le Dr François Goffinet se veut rassurant : "Jusqu'à preuve du contraire, une opération d'un kyste n'a aucune incidence sur la capacité à avoir des enfants par la suite".

    Dans la mesure du possible et en prenant en considération les risques de récidives, l'intervention des chirurgiens tend au contraire à préserver la fonction ovarienne chez les femmes non ménopausées.

    Comment diagnostiquer un kyste ovarien ?

    Puisque les kystes sont généralement non douloureux, le diagnostic de kyste se fait souvent au cours d'un examen gynécologique classique.

    Certains kystes peuvent être perçus à la palpation lors d’un toucher vaginal lorsqu’ils sont suffisamment gros. Une échographie permet de le visualiser et de déterminer, sa taille, sa forme et son emplacement précis.

    Une radiographie permet parfois de voir des calcifications liées au kyste (en cas de kyste dermoïde). Une IRM est indispensable en cas de kyste volumineux (de plus de 7 cm) Une coelioscopie permet de voir l’aspect du kyste, de le ponctionner ou de pratiquer une exérèse du kyste.

    Une prise de sang est réalisée, notamment pour détecter est enceinte. Un dosage d'une protéine, la CA125, peut être effectué, cette protéine étant plus présente dans certains cancers des ovaires, dans le fibrome utérin ou dans l'endométriose.

    A savoir ! Chez la jeune femme, seul le kyste est retiré pour conserver la fertilité de la patiente. Chez la femme ménopausée, on enlève l’ovaire et la trompe de Fallope.

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