Tumeur bénigne ou maligne, Comment différencier ?


Tumeur bénigne ou maligne, Comment différencier ?

La majorité des tumeurs ne sont pas cancéreuses. Dites bénignes, elles ne sont alors pas dangereuses pour la santé.

Elle peut être bénigne ou maligne, mais la simple évocation du mot "tumeur" fait généralement peur aux patients.

Pourtant, la majorité des tumeurs ne sont pas cancéreuses et sont inoffensives. Elles sont alors dites bénignes.

Différence entre tumeur maligne et tumeur bénigne :

Contrairement aux idées reçues, le terme de tumeur est utilisé pour des pathologies cancéreuses, mais également pour d'autres productions à caractère bénin.

"Une tumeur maligne est un amas de cellules cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne.

Elle se développe lentement, localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement", selon le Dr Claudia Ferrari, adjointe au directeur du pôle santé publique et soins de l'Institut national du cancer. Un kyste peut être considéré comme une tumeur bénigne.

Les symptômes d'une tumeur :

Une tumeur maligne est parfois longtemps silencieuse, commençant à se manifester à un stade avancé de la maladie. Mais quand il y a des signaux d’alerte, il ne faut pas les ignorer. « Toute grosseur doit pousser à consulter », insiste le Dr Callet. D’abord son médecin traitant, qui vous orientera vers un oncologue, ou un autre spécialiste, si besoin.

Beaucoup d’autres symptômes, s’ils ne disparaissent pas rapidement, nécessitent aussi un avis médical : une douleur, une tâche sur la peau, des saignements, une perte de poids inexpliquée, etc.

Il vaut mieux consulter pour rien, qu’arriver après la bataille. En matière de cancer, la plupart du temps, plus le diagnostic est précoce, plus les chances de survie sont élevées.

Causes :

Les causes d'apparition d'une tumeur sont multiples et souvent mal identifiées.

Toutefois, dans le cas des tumeurs malignes, certains facteurs connus, externes comme internes, peuvent entrer en ligne de compte : l'âge, le mode de vie (chaque année, 20 % des nouveaux cas de cancers sont liés à la consommation de tabac et 8 % à la consommation d'alcool), les antécédents familiaux, l'environnement…

Le diagnostic d'une tumeur :

Il repose d’abord sur l’examen clinique, parfois complété d’une prise de sang ou d’une analyse d’urines. Entrent ensuite en scène les outils d’imagerie.

La radiographie, basée sur les rayons X, est notamment utilisée pour les cancers du poumon et du sein (mammographie). Le scanner, lui, offre une reconstitution en 3D des organes.

L’imagerie par résonance magnétique, très précise, est notamment utilisée pour explorer le cerveau.

« En cas de suspicion, le médecin fait ensuite une biopsie, c’est-à-dire un prélèvement de tissu, pour pouvoir analyser la grosseur au microscope. » Cela lui permet de confirmer -ou non- la nature cancéreuse de la lésion.

Traitements :

Dans le cas d'une tumeur bénigne, une ablation chirurgicale peut être nécessaire, notamment si elle est gênante.

Dans les autres cas, une simple surveillance clinique sera effectuée, afin d'en surveiller l'évolution.

Lorsqu'il s'agit d'une tumeur maligne, "les traitements sont multiples et sont proposés en fonction du cancer, de ses caractéristiques, de son stade… Il peut s'agir d'une chirurgie, associée ou non à une chimiothérapie et ou à une radiothérapie.

Cela peut également être une hormonothérapie ou immunothérapie".

Alors que le pronostic des tumeurs bénignes est généralement bon, celui des tumeurs malignes l'est moins, notamment lorsqu'elles sont diagnostiquées tardivement et que les cellules cancéreuses se sont multipliées.

Pour autant, il est aujourd'hui possible de traiter, voire de guérir, de nombreux cancers.

Et enfin, les tumeurs malignes sont susceptibles de récidiver après éradication locale.

En l’absence de tout traitement, leur évolution entraîne le décès du patient.

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