Six choses que nous ignorons sur les vaccins contre le covid-19 !


Six choses que nous ignorons sur les vaccins contre le covid-19 !

Les vaccins sauvent des millions de vies chaque année.

La mise au point de vaccins sûrs et efficaces contre la COVID-19 est un grand pas en avant dans les efforts que nous déployons partout dans le monde pour mettre fin à la pandémie et retourner à nos activités préférées avec les personnes que nous aimons.

Nous avons rassemblé les dernières informations d'experts pour répondre aux questions les plus courantes sur les vaccins contre la COVID-19.

Nous continuerons à mettre à jour cet article au fur et à mesure que des informations supplémentaires seront disponibles.

1- Est-il possible d'attraper le coronavirus après avoir été vacciné ?

Oui, c'est possible, et pour plusieurs raisons.

La première est que la protection offerte par la plupart des vaccins n'entre en jeu que deux ou trois semaines après avoir reçu la première ou la seule dose, selon le type de vaccin.

Mais même si l'on est exposé au virus plusieurs semaines après avoir reçu les doses requises, il est possible d'être infecté.

"Les données disponibles suggèrent que certaines personnes pourraient continuer à être infectées par Covid, bien qu'elles aient moins de charge virale et soient donc moins malades que celles qui n'ont pas été infectées ou vaccinées", déclare le Dr Badley.

2- Les vaccins n'ont aucun effet sur le matériel génétique des receveurs :

L'ADN se trouve à l'intérieur du noyau d'une cellule. Et l'ARN messager, ou ARNm, utilisé par les vaccins entre dans la cellule mais pas dans le noyau.

Les instructions de l'ARNm sont ensuite utilisées pour fabriquer la protéine de pointe, que l'organisme reconnaît comme étrangère, et cela provoque une réponse immunitaire.

Et, après avoir été lues, ces molécules de vaccin à ARNm sont rapidement dégradées par des processus cellulaires normaux.

Les vaccins à ARNm Covid-19 ne produisent que la protéine de pointe et ne peuvent pas produire les enzymes qui facilitent l'intégration de la cellule hôte.

Il est donc très peu probable que l'ADN de l'hôte soit altéré.

3- Les vaccins contre la COVID-19 sont-ils sûrs ?

Oui, même si les vaccins anti-COVID-19 sont développés aussi rapidement que possible, ils doivent subir des tests rigoureux lors d'essais cliniques pour prouver qu'ils répondent aux critères de sécurité et d'efficacité convenus au niveau international.

Ce n'est que s'il répond à ces normes qu'un vaccin peut être validé par l'OMS et les organismes de réglementation nationaux.

L'UNICEF n'achètera et ne fournira que les vaccins contre la COVID-19 qui répondent aux critères de sécurité et d'efficacité établis par l'OMS et qui ont reçu l'approbation réglementaire requise.

4- Combien de doses et sur quelle période les vaccins doivent-ils être administrés ?

Les vaccins de Pfizer, Moderna et de l'université d'Oxford/AstraZeneca, par exemple, sont administrés en deux doses.

Au départ, en se basant sur la façon dont les piqûres ont été testées lors des essais, on a dit aux gens qu'ils recevraient la deuxième dose trois à quatre semaines après la première.

Mais fin 2020, le Royaume-Uni a annoncé qu'il donnerait la priorité à la vaccination du plus grand nombre possible de personnes avec la première dose et qu'il proposerait la seconde jusqu'à trois mois après la première.

Cette annonce a suscité un débat international sur la meilleure façon de vacciner, mais Pfizer et la plupart des scientifiques du monde entier ont préféré s'en tenir à ce qui avait été prouvé lors des essais cliniques : une première dose, puis une seconde à 21 jours.

L'Organisation mondiale de la santé s'est prononcée sur ce point et a également recommandé de les administrer tous les 21 ou 28 jours, tout en admettant que cet intervalle pouvait être porté à un maximum de six semaines dans des cas exceptionnels.

5- Les vaccins contre la COVID-19 seront-ils efficaces contre les nouveaux variants ?

Selon l'OMS, les vaccins approuvés à ce jour devraient offrir au moins une certaine protection contre les nouveaux variants.

Des experts du monde entier étudient en permanence la manière dont les nouveaux variants affectent le comportement du virus, y compris tout impact potentiel sur l'efficacité des vaccins anti-COVID-19.

S'il s'avère que l'un des vaccins est moins efficace contre un ou plusieurs de ces variants, il sera possible de modifier la composition des vaccins pour s'en protéger.

À l'avenir, des modifications des vaccinations, telles que l'utilisation de rappels et d'autres mises à jour, pourraient être nécessaires.

Mais en attendant, l'important est de se faire vacciner et de continuer à prendre des mesures pour réduire la propagation du virus notamment en respectant la distanciation physique, en portant un masque, en assurant une bonne ventilation, en se lavant régulièrement les mains et en cherchant à se faire soigner rapidement en cas de symptômes.

6- Les vaccins Covid-19 n'ont aucun effet sur la fertilité.

Certaines personnes craignent que les vaccins COVID-19 puissent provoquer la stérilité, ce qui n'est pas vrai.

Ce mythe est né du fait qu'une courte séquence d'acides aminés qui composent la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 nécessaire pour infecter les cellules humaines est également partagée avec une protéine appelée syncytine qui est présente dans le placenta, un organe vital du développement du fœtus.

Cependant, la similitude des séquences est trop courte pour déclencher une dangereuse réaction immunitaire conduisant à la stérilité, selon les experts qui étudient ces protéines.

En outre, il existe des dossiers de grossesses réussies après une infection par le SRAS-CoV-2, sans qu'il y ait de preuve d'une augmentation des fausses couches en début de grossesse.

La réponse immunitaire au virus ne semble pas affecter la fertilité. Bien que les femmes enceintes aient été exclues des essais de vaccins, 23 participantes à l'essai Pfizer/BioNTech sont tombées enceintes après avoir reçu le vaccin et il n'y a pas eu de fausses couches chez celles qui ont reçu le vaccin.

Bien que ce chiffre soit faible par rapport aux plus de 40 000 personnes participant à l'étude, il prouve qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter de l'infertilité.

Nous voici arrivés à la fin J’espère que cet article t’aura été utile! Si tu as aimé n’hésites pas à partager et même à le faire savoir en commentaire ça fait toujours plaisir de te lire.

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