Avoir le sens de l’humour est un formidable atout dans la vie !


Avoir le sens de l’humour est un formidable atout dans la vie !

L’un de nos grands défis consiste à être pris au sérieux sans se prendre au sérieux.

Ceci est capital pour tous les aspects de nos vies : conjoint, professionnel, ami, parent…

Si vous vous prenez trop au sérieux, c’est exactement la même chose qui risque d’arriver.

Vous allez faire peur aux gens, vous serez perçu comme le psychopathe de service (pour ne pas dire le sale con) : vous allez attirer d’autres malades comme vous.

Les psychologues ont toujours vu l’humour comme une caractéristique négative, synonyme de mépris, de vulgarité, de conflit d’identité ou de mécanisme de défense.

Dans cette perspective, un individu utiliserait l’humour soit pour rabaisser les autres, soit pour regonfler son ego : c’est donc un comportement à proscrire. Et c’est à cause de cette idée reçue que l’humour a été si peu étudié, du moins jusqu’à une date récente.

Heureusement, grâce au courant de la psychologie positive, l’humour est désormais vu comme un atout qui permet à la fois d’aider ses congénères à se sentir bien, de gagner en intimité avec les autres ou d’atténuer le stress.

L’humour est aussi une façon de transcender notre condition, au même titre que la gratitude, l’espoir et la spiritualité : autant de moyens de créer des liens et de donner un sens à nos vies.

La capacité à apprécier l’humour est également associée à d’autres atouts psychologiques, comme la sagesse et le goût de l’apprentissage.

Enfin, les activités ou les exercices qui sollicitent l’humour provoquent un sentiment accru de bien-être et d’optimisme.

Pour toutes ces raisons, l’humour est désormais considéré comme un comportement désirable ou une compétence que les chercheurs essaient d’analyser.

Toujours en rire :

A propos de la mort, Coluche disait : « Si on est touché, on a intérêt à en rire ; si on n’est pas touché, on n’a pas de raison de ne pas en rire. » Preuve que l’humour ne connaît pas de tabou : lorsque l’on prend suffisamment de recul vis-à-vis de la réalité, on peut tout tourner en dérision.

Un mécanisme de défense :

Cette dérision permet de désamorcer l’angoisse et d’éviter les sentiments pénibles. « Elle offre à celui qui en use le moyen de ne pas se laisser atteindre trop profondément par les épreuves du quotidien », confirme le psychanalyste Philippe Grimbert.

« L’humour est la politesse du désespoir », assurait Oscar Wilde. Pour Freud, il était « la plus haute réalisation de défense de l’homme ». Il permet en effet de goûter immédiatement le bien-être et de s’assurer la sympathie des autres.

Une force pour communiquer :

Quand la majorité des gens a ten-dance à dramatiser, un zeste de dérision peut suffire à remettre les choses à leur place.

Rassurants autant que déroutants, ces "esprits caustiques" ont toujours la cote. Leur mode de communication est aussi, bien souvent, un moyen de compenser un manque d’estime de soi.

Une stratégie d’évitement :

Cette propension à tourner les choses en dérision peut poser problème lorsque toutes les situations de la vie sont traitées sur le même registre.

Il s’agit d’une stratégie d’évitement.

L’humour, qui est un vecteur de communication, se transforme alors en un exercice purement égoïste visant à mettre l’autre à distance.

Que faire ?

  • Pourquoi changer ?
  • L’humour est une force : il nous protège de la déprime tout en nous assurant la complicité d’autrui.

    A première vue, il n’y a donc aucune raison de vouloir le réfréner. A moins que ses conséquences ne l’emportent sur les avantages qu’il offre.

    Il faut alors s’interroger pour savoir si les bénéfices que l’on tire de son sens de la dérision sont supérieurs aux risques qu’il fait courir.

  • Etre à l’écoute
  • Si la réponse est négative, il faut cerner les situations dans lesquelles ces risques existent. Perte de crédibilité sur le terrain professionnel ? Lassitude de la part du conjoint ? Absence d’autorité dans la famille ? Pour identifier ces cas, il faut faire grandir son attention aux autres, afin de capter ces moments où notre humour les lasse et nous éloigne d’eux.

S’interroger sur ses motivations profondes : Pourquoi ce besoin intempestif de rire de tout ? Quelle souffrance est-il supposé étouffer ? Si les échecs liés à cette attitude de dérision s’accumulent, il devient intéressant de s’interroger sur les véritables motivations de celle-ci. Une thérapie pourra être nécessaire pour les démasquer et permettre de rompre avec un mode de fonctionnement qui, s’il permet d’être entouré et apprécié, peut aussi être un frein à son épanouissement.

Certes, on peut rire avec ceux qui ne prennent rien au sérieux, mais on choisit alors d’entrer dans leur jeu et d’éviter la réalité. A l’inverse, lassé, on peut décider de fuir, mais avec le risque de se sentir en "manque" de cette personne dont l’humour est une qualité incontestable.

Tout est une question de mesure et de situation. Blaguer est évidemment nécessaire et salutaire parfois. Etre sérieux la plupart du temps est une clé. Donc savoir réagir en fonction la situation est essentiel.

Nous voici arrivés à la fin J’espère que cet article t’aura été utile! Si tu as aimé n’hésites pas à partager et même à le faire savoir en commentaire ça fait toujours plaisir de te lire.

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